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lundi 27 juillet 2009

Dessins préparatoires inédits, Gilbert & George, 1987

1987
Pour le portfolio 35 rue Victor Massé, sorti en 1987, Floc'h a choisi de présenter des portraits d'artistes qui l'avaient marqué sous la forme de timbres fictifs. Sept peintres et/ou sculpteurs y sont mis en avant. Devant faire des choix, il devait exclure le duo Gilbert & George de la sélection finale. Voici en exclusivité pour L'Homme dans la foule les dessins préparatoires inédits du timbre à leur effigie qui aurait pu faire partie du portfolio :


samedi 27 décembre 2008

Biennale de Lyon, 1991

1991
Pour la biennale de Lyon de 1991, Floc'h réalise une image intitulée "Adieu je me quitte". Dans le livret regroupant les différentes oeuvres de Ted Benoit, Serge Clerc, Loustal..., elle est accompagnée d'une citation de Serge Poliakoff dont Floc'h est grand admirateur. Cette citation lui va comme un gant.


Le dessin seul :


Le dessin mis en page avec la citation :

samedi 18 octobre 2008

Stéphane Calais, 2005

2005
En 2005, Stéphane Calais, artiste plasticien moderne, a demandé à Floc'h d'illustrer l'affiche de son exposition Et la fatigue… Et la passion… au Point Ephémère.

Pauline Nunez, qui participa au projet nous a communiqué l'affiche ci dessous avec quelques détails : L'affiche était simplement imprimée en noir et blanc sur un papier bouffant, représentant les 4 membres de la famille Calais, avec Stéphane en haut à gauche, sa compagne et ses deux enfants.


Merci beaucoup à Pauline.

jeudi 4 septembre 2008

Life High Life Life After Life 2003, l'interview


A l'occasion de l'exposition Life High Life Life after Life à la galerie Pixi en 2003, un reportage a été présenté sur le site CréativTV.net. Il consiste en une assez longue interview de Floc'h.

En voici la retranscription :



FLOC’H

EXPOSITION
LIFE HIGH LIFE LIFE AFTER LIFE

GALERIE PIXI, PARIS
DU 25 SEPTEMBRE AU 23 DECEMBRE 2003




Floc’h : Je me souvenais d’un proverbe arabe qui dit : « Il y a un temps pour construire sa vie et un temps pour l’habiter » et je me suis amusé à réclamer un vernissage le jour exact de mes cinquante ans. J’ai trouvé que cinquante ans était un age parfait pour faire une sorte d’état des lieux, une sorte d’inventaire affectif. C’est le sujet en trois panneaux de Life, High Life et Life After Life.
Le mur noir s’appelle High Life, c’est mon passé, c’est la jeunesse, l’insouciance, c’est une vie en recherche, très peu stable, dans l’excès, la boite de Pandore qu’on a ouverte. Elle montre un personnage sujet, et ce personnage là j’ai bien peur que ce soit moi bien sûr. Ce personnage est en recherche, de la femme, de séduction, de beaucoup de choses, de la vie, de l’art et de tout cela. Cette recherche est là représentée par des situations symboliques mais j’ai voulu que tout se mélange parce que je considére que c’est une époque, justement, très déséquilibrée, très confuse.

Nous avons aussi beaucoup de choses sur la séduction. Par exemple là haut c’est les dangers qu’on prend bien sûr quand on veut séduire les femmes, le monde et on ne peut pas s’empêcher de penser à Yves Klein et son saut dans le vide.

Le passé, High Life, était aussi pour moi une allusion au mythe de la caverne, aux ombres et aux illusions du mythe de la caverne et Life, le présent, est pour moi une notion presque plus simple, c’est celle de l’homme des cavernes qui peint sur sa grotte une représentation de sa vie quotidienne. Nous entrons donc là dans le rouge. Le choix du rouge c’est la vie, c’est le sang, c’est ce qu’on voudra. Le rouge représente ma vie, celle que j’ai choisie, un choix d’harmonie conjugale, et familiale, représentée par les trois personnages centraux, et avec un nombre d’objets à la spiritualité simple, c’est à dire qui représente la lignée, la tradition, avec la Russie, ici les deux aigles, l’œuf, le Samovar, la lignée aussi écossaise, la lignée des chiffres de broderie, beaucoup de choses comme ça, et je dirais aussi, la deuxième notion qui est celel de la culture, représentée par quatre œuvres de quatres générations différentes, à savoir une œuvre de Poliakoff, une œuvre de son fils Alexis, un reste d’un bateau, d’une maquette qu’il avait construite pour une film d’animation, une œuvre de moi même à ma deuxième exposition, il y a une quinzaine d’années, et une œuvre de ma fille faite à l’école.

La troisième partie, et ce qui est à venir, parce que forcément quand on a cinquante ans on comprend encore plus que nous sommes mortels, c’est une sorte de mastaba pour une galerie d’amis décédés qu’on aimerait éventuellement retrouver que j’ai voulu représenter sous une forme mythologique, chacun étant un dieu, et représenté à la façon du Jasper de Wedgwood, inversé puisqu’on sait qu’il est blanc sur fond bleu. Le seul qui n’est pas un dieu et qui me réprésente, en cerf encore une fois, c’est Actéon, et on sait que Actéon est un humain qui va chasser et qui , vers midi, surprend Diane et ses nymphes, qui après avoir chassé dès le levé du jour, se reposaient en se baignant dans un petit plan d’eau ravissant, et les nymphes s’enfuient en courant, et Diane qui est restée dans l’eau qui est très en colère va lancer de l’eau sur Actéon qui petit à petit va se transformer en cerf et finira dévoré par ses propres chiens, voilà comment je me suis intégré à cette galerie.

Interview Yann Rudler, CréativTV.net

dimanche 27 avril 2008

L'art de Floc'h, 1990 à 1998

1990 à 1998

La sortie du N°23 (mai 2008) de DBD qui pose la question "La BD est-elle un art?" est l'occasion de revenir sur les expositions artistiques de Floc'h. Le magazine consacre 4 pages à Floc'h en le questionnant sur son rapport à l'art, ses oeuvres artistiques et ses influences. En exergue une citation intéressante :
"Si, en voyant les autres artistes, surtout les grands, vous n'avez pas envie de créer vous-même, c'est que vous n'en êtes pas un!"

(Photo de Hervé Bruhat issue du livre "Figures de la BD", 1993, editions Hoëbeke. )


Tout a commencé en 1990 par une exposition à la galerie PIXI de Marie-Victoire Poliakoff (qui devint plus tard l'épouse de Floc'h). Une exposition essentiellement figurative, reprenant dans certains tableaux une approche ligne claire très proche de son univers d'illustration. Il déclare à l'époque : "Ma Peinture évoque le pop'art, elle en a le goût, la saveur. Mais ce n'en est pas. C'est du intimity art. Le pop'art ne s'intéressait qu'au monde de la consommation et des loisirs, moi je ne m'intéresse qu'à moi, je ne parle que de moi... Et si mon traitement plastique est aussi clean et lisse, c'est que je n'ai qu'un seul souci : plaire et séduire." In Max, 1991.


Schéma du cycle mural d'Arezzo :





+ Helen + Ethel + Olivia :





Yves Klein : une toile qui sera reprise plus tard en sérigraphie par Champaka sous le titre Y.K. in blue, tirée à 30 exemplaires seulement.



A partir de sa 2ème exposition en 1991, toujours chez Pixi, Floc'h s'éloigne de la figuration.

L'Arbre :


Les Fenêtres :





Puis à partir de la 3ème exposition, il aborde complètement l'abstraction.


Exposition de 1993.


Composition N°5 :






Composition N°6 :


Composition N°12 :


Exposition Morceaux Choisis en 1997 :




En 1999 deux expositions, une à New York à la Nicholas Davies Gallery, intitulée Recent Work,

et Exposition Easy Pieces à Paris à la Galerie Pixi :



Ten Easy Pieces :



Exposition Faces en 2001.


Les formes en bois peint en noir placées sur le mur forment des visages. Un certain recul était nécessaire pour les distinguer. Voir la vidéo sur creativ.tv



Et l'ultime exposition en 2003 intitulée Life, High Life, Life after life.

Ci dessous on retrouve les trois sérigraphies tirées à l'occasion. Les motifs de chaque sérigraphie étaient présents sur les murs de la galerie Pixi. Life à gauche en rentrant, High Life à droite et Life after life au fond. Voir la vidéo sur creativ.tv
Notez que sur Life After Life, le personnage avec un pinceau à la main représente Chaland parmi une galerie d'amis et êtres chers disparus.



Petit cas à part, l'exposition en 1998 à la Galerie Médicis, dont la couverture de DBD reprend un visuel. Celle ci consistait en l'exposition des originaux du livre "Exposition" (éditions Reporter - galerie Médicis). Elle ne peut être considérée comme exposition artistique à proprement parler mais le gout de Floc'h pour la mise en abyme offre le plaisir de l'y voir représenter ses propres oeuvres sculptées exposées dans la galerie Pixi.





A quand une prochaine exposition?

Floc'h y a répondu dans le cadre d'une interview au site ExpressBD en disant que c'est fini, qu'il n'est plus cette personne qui souffrait de ne faire que de la bande dessinée.

Où se procurer ces oeuvres? La galerie Pixi (95 rue de Seine, Paris VIème) dispose toujours d'oeuvres de Floc'h ainsi que des catalogues de ses expositions et quelques cartes postales reproduisant les oeuvres.